Mise à jour du 22/01/11

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CONSEILS ET AIDE AUX VICTIMES
DU DOUBL’Ô DES CAISSES D’ÉPARGNE

Avertissement : Les informations, analyses et avis apportés bénévolement par le Collectif de Lutte contre les Abus Bancaires ne constituent qu'une aide à la décision pour les victimes des FCP Doubl’Ô. La responsabilité du CLAB ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation de ces données par les lecteurs.

 

- Adhérer au Collectif

- Vous êtes une victime des FCP Doubl’Ô. Que faire ?

- La position et les actions du Collectif de Lutte contre les Abus Bancaires

- Comment déposer une réclamation auprès de votre Caisse d’Épargne ?

- Saisine du médiateur des Caisses d’Épargne (pour mémoire)

- Saisine du médiateur de l’AMF (cas d’un PEA ou d’un COMPTE-TITRES)

- Saisine du médiateur de l’ACAM (cas d’une ASSURANCE-VIE)

- Évaluez le montant de votre préjudice

- Modèles de lettres à votre agence

- Modèle de lettre au médiateur de l’AMF

- Modèle de lettre au médiateur de l’ACAM

 

Vous êtes une victime des FCP Doubl’Ô. Que faire ?

Vous avez subi une perte financière importante. Vous êtes désemparé et vous ne savez pas comment déposer une réclamation. Vous avez le sentiment de vous battre contre une montagne. Vous vous résignez à abandonner vos droits car vous pensez que, quoi que vous fassiez, cela ne servira à rien. C’est exactement ce qu’espère le Groupe des Caisses d’Épargne. En misant sur sa position dominante et son image d’institution inébranlable, il ne cherche rien d’autre qu’à vous impressionner, à abuser de votre ignorance et de votre faiblesse, et à vous décourager.

Ne vous laissez pas intimider et ne baissez pas les bras !

L’action de groupe n’existant pas dans le dispositif juridique français, seuls peuvent être indemnisés ceux qui entreprennent une démarche individuelle, à titre amiable ou contentieux.

Si vous ne faites rien vous n’obtiendrez rien.

Nous sommes des dizaines de milliers d’épargnants à avoir été abusés. En agissant tous ensemble de manière coordonnée, nous représentons une force considérable. Le bien-fondé de notre action est démontré par l’incohérence des réponses déjà apportées tant par les Caisses d’Épargne régionales que par le médiateur du Groupe Caisse d'épargne. C’est aussi confirmé par les résultats positifs qu’ont déjà obtenus individuellement certains de nos membres particulièrement virulents.

1°/    Si vous ne l’avez pas déjà fait, vous devez déposer chacun, individuellement, une réclamation écrite auprès de votre agence de Caisse d’Épargne. Cette démarche est absolument indispensable.
Ne pas le faire, c’est donner raison à votre banque, accepter comme légitime la perte que vous avez subie et perdre tous vos droits à indemnisation.
Manifestez donc fermement votre désaccord en envoyant une lettre recommandée avec AR à votre agence. C’est très simple. Nous vous expliquons
< ici > comment procéder. Des centaines d’entre vous ont déjà accompli cette formalité mais vous êtes encore plusieurs dizaines de milliers à ne pas l’avoir fait.

Il n’est pas trop tard pour déposer votre réclamation pour tous les FCP de la série Doubl’Ô, y compris le plus ancien arrivé à terme le 5 juillet 2007.

 

En cas de réponse négative ou inacceptable de votre Caisse d’Épargne, ne faites pas appel au médiateur des Caisses d’Épargne. Le résultat des requêtes effectuées auprès de cet interlocuteur nous montre que c’est une perte de temps. Le médiateur des Caisses d’Épargne, sans considération des arguments légitimes des souscripteurs et préoccupé des seuls intérêts du Groupe qui le rémunère, a pris le parti systématique de ne proposer aucun dédommagement décent. Mais aussi, ne perdez pas de temps en rendez-vous inutiles avec votre agence.

Après une première démarche amiable auprès de votre Caisse d’Épargne, adressez-vous immédiatement et directement au médiateur de l’AMF ou au médiateur de l’ACAM.

Ainsi qu’il est indiqué dans la Charte de la Médiation, “La saisine de l’Autorité des Marchés Financiers, dans le cadre du règlement extrajudiciaire des différends, suspend la prescription de l’action civile et administrative. Celle-ci court à nouveau lorsque l’Autorité des Marchés Financiers déclare la médiation terminée”. La saisine du médiateur de l’AMF ne nuit donc pas à la possibilité ultérieure de recourir à une action judiciaire si cela s’avère nécessaire.

Voir également le dossier très documenté réalisé par le magazine « Le Particulier » < ici >

2°/    Venez régulièrement consulter notre site, et notamment la page “Actualités.
Vous serez tenu au courant des événements importants et de l’évolution de nos démarches au jour le jour.

3°/    Rejoignez notre Collectif. Nous vous expliquons < ici > comment faire.
Cette démarche est facultative mais elle ne présente pour vous que des avantages :

- Elle ne coûte qu’une adhésion modique et ne vous engage à rien.

- Elle vous permet d’avoir accès à notre forum privé, d’entrer en contact avec des épargnants de votre ville ou de votre région, d’échanger des informations non disponibles sur notre site.

- Elle nous permet de connaître votre adresse e-mail. Vous serez ainsi informé rapidement et en direct des actions que nous engageons et des démarches à entreprendre pour en bénéficier. Nous pourrons aussi vous communiquer personnellement certaines informations que nous ne souhaitons pas rendre publiques.

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La position et le programme d’actions du Collectif de Lutte contre les Abus Bancaires

Le dispositif juridique actuel en France ne permet pas d’user de la procédure de recours collectif ou action de groupe, alors que cette possibilité existe par exemple aux États-unis (class action). Une proposition dans ce sens avait été lancée en janvier 2005 par le Président Jacques Chirac, puis confirmée en juillet 2007 par un engagement du Président Nicolas Sarkozy. En juin 2008, un consensus avait été trouvé et toutes les conditions étaient réunies pour l'adoption de la réforme. Au dernier moment, l’amendement prévu dans ce sens au projet de loi de modernisation de l'économie a été retiré à la demande expresse du gouvernement pour des raisons obscures.

De ce fait, il n’est toujours pas possible à une association de saisir un juge pour le compte d'un ensemble de personnes, physiques ou morales, ayant subi un préjudice similaire du fait d'un même professionnel. Le principe en droit français est qu'une personne agit en son nom propre, représentée par un avocat ayant reçu mandat pour cela.

Les victimes du même préjudice peuvent cependant, après entente préalable, se réunir et agir dans le cadre du même procès contre celui qui a causé leur préjudice. Cela présente, entre autres avantages, celui de pouvoir mutualiser les frais d’avocat. Cependant, seules pourront être indemnisées les victimes dont les noms figurent au jugement, donc qui se sont manifestées au plus tard avant la clôture du jugement. Pour les autres qui souhaiteraient par la suite profiter de la décision pour obtenir une réparation, elles doivent à nouveau saisir un tribunal, et demander au juge de statuer de la même façon, sans que rien ne l'oblige à le faire.

C’est pour cette raison que le Collectif de Lutte contre les Abus Bancaires a choisi de privilégier la possibilité pour les souscripteurs d'être indemnisés rapidement dans le cadre d’une transaction amiable tout en renforçant, par son engagement intellectuel et médiatique, la pression des procédures individuelles en cours dont l'issue sera évidemment beaucoup plus longue.

La première des démarches amiables est celle que chacun d’entre nous peut et doit engager individuellement auprès de sa Caisse d’Épargne. Comme on a pu le constater, dans 99% des cas, cette transaction n’aboutit pas ou aboutit à une proposition d’indemnisation dérisoire et inacceptable.

Le Collectif estime en effet que, dans le cadre d’une transaction amiable, la Caisse d’Épargne doit compenser l’intégralité du préjudice subi en remboursant à tous les souscripteurs sans exception et sans discussion l’équivalent du total des frais prélevés (droits d’entrée et frais de gestion) et des intérêts qu’aurait rapportés le capital placé au taux sans risque durant six ans.

Parallèlement à toutes les réclamations en cours, le Collectif Doubl’Ô Monde a saisi l’Autorité des Marchés Financiers d’une plainte et d’une demande de médiation. L’impossibilité d’une médiation collective nous ayant été confirmée, il ne pourra s’agir que d’un ensemble de médiations individuelles, engagées à la demande expresse de chaque souscripteur. Conformément à la Charte de l’AMF, ces médiations individuelles se dérouleront dans la confidentialité.

En cas de désaccord persistant, l’ultime étape sera l’action judiciaire que nous envisageons d’entreprendre par petits groupes de plaignants volontaires. Cette action, dans laquelle nous engagerons toutes nos forces avec l’intime conviction d’obtenir la reconnaissance de notre bon droit, sera accompagnée d’une forte médiatisation.
Il est clair que si nous sommes contraints à cette extrémité, l’indemnité revendiquée ira bien au-delà du simple remboursement des frais et intérêts, et qu’elle se fondera sur la promesse initiale de doublement, comme cela figurait dans la publicité.

Certaines victimes ont d’ores et déjà choisi de se lancer individuellement ou à plusieurs dans une procédure judiciaire. Nous suivrons attentivement le déroulement et les résultats de ces procédures. Notre espoir est que, devant le constat de la multiplication des procès perdus, le Groupe des Caisses d’Épargne arrête les frais et revienne à de meilleurs sentiments.

Comme le faisait remarquer Maître Daniel Richard dans l’émission du 29 mai 2008 sur France Inter (page Presse), les banques ne veulent pas démordre de leur sentiment de supériorité face au commun de leurs clients et elles refusent obstinément de reconnaître leurs erreurs. Elles n’ont toujours pas institué de fonction de “démineur ayant pour rôle d’examiner, avec lucidité et bon sens, les litiges qui leur parviennent de manière à déceler les affaires sur lesquelles il convient de transiger, au risque de s’engager dans un procès perdu d’avance.
Daniel Richard constate aussi que
c’est simplement la peur conjointe du juge et du journaliste qui constitue le début de la sagesse du banquier. S’il n’y a pas médiatisation des procès qui sont gagnés, alors ça n’a pas valeur d’exemple, et les banques ne progressent pas.

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Comment déposer une réclamation auprès de votre Caisse d’Épargne ?

La réclamation est à adresser à votre directeur d’agence, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

La première étape est de retrouver le contrat d’assurance-vie < ici > ou le bulletin de souscription PEA ou compte-titres < ici > que vous avez signé (en principe en trois exemplaires, l’un conservé dans votre dossier à l’agence, un autre adressé à votre Caisse Régionale ou à l’émetteur du FCP, le troisième qui vous a été remis). Le contrat signé est le document qui fait foi de votre qualité de souscripteur et de victime de Doubl’Ô.
Il vous est nécessaire de connaître précisément les informations contractuelles suivantes, inscrites sur votre contrat :

    la date de la souscription

    le nom de la Caisse d’Épargne qui vous a vendu le FCP

    la désignation du FCP souscrit (Doubl’Ô, Doubl’Ô Monde, Doubl’Ô Monde 2, 3, 4 ou 5)

    le nombre de titres souscrits

    la somme totale que vous avez versée (droits d’entrée inclus)

    le cadre dans lequel les parts de FCP ont été souscrites (contrat d’assurance vie Nuances 3D, plan d’épargne en actions ou compte titres nominatif)

Recherchez de plus dans vos archives bancaires si l’on vous avait remis : le dépliant publicitaire (ou autre publicité) du FCP, la notice d’information agréée par la COB, le recueil des conditions générales et dispositions générale de votre contrat Nuances 3D (dans le cas d’une assurance vie). Comparez ces documents avec ceux que nous avons publiés dans les pages de notre site. Si vous constatez que vous avez un document contractuel que nous n’avons pas encore répertorié, merci de nous le signaler < ici >. Le cas échéant, nous vous demanderons de nous le transmettre pour compléter notre documentation.

Si vous ne retrouvez pas votre contrat Nuances 3D ou votre bulletin de souscription, essayez de retrouver les informations contractuelles dans vos relevés mensuels de compte bancaire ou dans les relevés trimestriels de compte titres ou de compte Nuances 3D, à l’époque où vous avez fait ce placement. Vous pourrez déterminer la date de souscription approximative en fonction de la date de débit correspondant à votre versement initial.

Il y a aussi des cas où la souscription a eu lieu sur la base d’un bulletin de souscription différée comme celui-ci ou d’un simple bulletin de réservation comme celui-ci. Ces documents sont totalement irréguliers. Dans ce cas, vous pouvez demander l’annulation de votre placement et le remboursement intégral des droits d’entrée, droits de garde, et intérêts durant 6 ans au taux sans risque.

Ne pas retrouver vos documents contractuels ne signifie pas que vous les avez perdus. Il se peut qu’ils n’aient jamais existé. On nous a signalé de nombreux cas où les conseillers financiers avaient souscrit en lieu et place de leur client et avaient négligé par la suite d’établir les documents en régularisation. Le bon de souscription ne porte alors que la seule signature du vendeur.

Point très important :

Si votre agence ne retrouve pas votre contrat et vous demande votre exemplaire, n’en faites rien. Dites que vous ne le retrouvez pas ou que vous ne vous rappelez pas l’avoir reçu.

L’agence a l’obligation de conserver tous les documents contractuels dans votre dossier. Si elle ne retrouve pas un document, c’est que celui-ci n’a jamais existé et elle est fautive. C’est à votre agence de vous fournir l’original du contrat si vous l’avez perdu, et non le contraire.

Si vous n’avez signé aucun document contractuel, ou si l’agence ne retrouve pas votre contrat, vous pouvez exiger l’annulation de votre souscription et demander l’indemnisation maximale (remboursement de l’intégralité des frais et des intérêts perdus), ce cas s’est déjà produit plusieurs fois.

En ce qui concerne la remise de la notice validée par l’AMF (ex Commission des Opérations de Bourse) et contrairement aux affirmations abusives du médiateur des Caisses d’Épargne, aucun document contractuel (voir la page Contrats) ne permet de démontrer que cette remise a effectivement eu lieu, bien qu’elle soit obligatoire.
En effet, dans les contrats Nuances 3D tout comme dans les bulletins de souscription, la mention censée en apporter la confirmation est rédigée de façon tellement vague et imprécise que ladite “notice d’information” peut désigner un document quelconque et en particulier la notice d’information commerciale qui promettait le doublement du capital en six ans. Vous pouvez donc certifier de bonne foi que vous avez signé au vu du prospectus publicitaire (voir notre page “
Les publicités”).

Après avoir réuni les documents de votre dossier, déterminez le préjudice que vous avez subi. Nous vous indiquons la méthode < ici >, par comparaison avec l’argent que vous auriez récupéré en laissant votre capital sur un livret d’épargne traditionnelle à taux garanti. Ce montant est un minimum. Vous pouvez exiger compensation du préjudice que vous avez subi du fait de la publicité mensongère.

En possession de toutes les informations requises, écrivez à votre agence en utilisant les modèles de lettres qui vous sont proposés ci-après. Ces lettres sont fournies à titre purement indicatif. Modifiez-les à votre convenance pour les adapter à votre cas personnel et y ajouter toutes les précisions particulières qui vous sembleront utiles.

N’oubliez pas de faire mention de la récente décision de la Direction des Fraudes concluant à la « publicité mensongère » < ici > et signalez votre intention d’engager un recours judiciaire en cas d’impossibilité d’obtenir un accord amiable. Le procès-verbal de la Répression des Fraudes a été enregistré par le Procureur de la République du TGI de Paris, Section S1, 5-7 rue des Italiens, sous le numéro Parquet P 08 277 9304/6.

Le correspondant clientèle de votre agence est votre interlocuteur privilégié pour la résolution des problèmes de tous ordres. C’est pourquoi il convient d’écrire en premier lieu à votre Directeur d’Agence. Si le problème ne peut pas être résolu à son niveau, il lui appartient de transmettre votre lettre au service compétent de la Caisse Régionale et de vous en informer.

Dans tous les cas, on doit vous répondre par écrit. N’hésitez pas à relancer votre agence par téléphone (ou éventuellement par lettre de rappel en recommandé AR) si la réponse se fait attendre. Des membres de notre Collectif nous ont signalé avoir été renvoyés plusieurs fois d’un service à un autre. C’est le moyen qu’utilise la Caisse d’Épargne pour gagner du temps. Si cela vous arrive, transmettez-nous copie du courrier de réponse dans lequel votre agence se déclare non concernée.

Quand votre agence aura reçu votre courrier, le directeur ou votre conseiller vous proposeront peut-être un rendez-vous. Vous n’êtes pas obligé d’accepter. La plupart du temps, c’est un stratagème pour éviter de vous répondre par écrit afin de pouvoir prétexter plus tard que vous avez eu la réponse lors de ce rendez-vous. Or un entretien oral ne laisse aucune trace et on ne vous proposera rien d’autre qu’un dédommagement minimum (remboursement des frais uniquement) en faisant passer cela pour un geste commercial. C’est pour vous une perte de temps. C’est pourquoi nous vous conseillons plutôt, avant tout rendez-vous, d’exiger qu’on vous donne une réponse par écrit.

Quelle décision prendre quand vous aurez reçu une réponse ?

D’après les exemples qu’on nous a communiqués, les Caisses d’Épargne acceptent assez facilement le simple remboursement des droits d’entrée et des frais de garde ou de gestion. L’avis de notre Collectif est que cette proposition est inacceptable, car elle revient à retrouver uniquement le capital initial sans tenir compte de l’immobilisation de la somme durant six ans, en ignorant les intérêts capitalisés qu’elle aurait pu produire, ce qui représente une perte importante sur six années.

Cependant, quelle que soit la réponse qui vous est donnée, il vous appartient, et à vous seul, de l’accepter ou de la refuser. C’est un choix personnel, certes parfois difficile, pour lequel nous ne voulons pas vous influencer.

Si vous vous engagez dans une action en justice, il faut savoir que c’est une procédure longue, coûteuse, et dont le résultat n’est jamais assuré. Il convient avant toutes choses de prendre les conseils d’un avocat.

Si vous acceptez la transaction à l’amiable proposée par votre Caisse, on vous fera signer un protocole par lequel vous vous engagez, sous peine de nullité, à garder cet accord strictement confidentiel, et à renoncer définitivement à tous droits, actions et prétentions relevant de la même contestation. Une telle transaction est définitive et irrévocable, même si un autre recours aboutit ultérieurement à une solution plus avantageuse pour le souscripteur.

Si les démarches auprès de votre Caisse d’Épargne ne donnent pas de résultat satisfaisant, il y a peu de chances pour que la saisine du médiateur du Groupe des Caisses d’Épargne vous apporte davantage. Nous vous conseillons désormais de renoncer à cette étape qui est une perte de temps et de saisir directement le médiateur de l’AMF (Autorité des Marchés Financier) ou le médiateur de l’ACAM (dans le cas d’une assurance -vie).

En résumé, le temps que vous allez passer
en rendez-vous avec votre agence est du temps perdu.
On ne vous proposera rien de satisfaisant.
Dès que vous aurez une réponse écrite à votre réclamation,
saisissez l’ACAM ou l’AMF.

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Modèles de lettres de réclamation à votre agence :

Les modèles vous sont proposés à titre purement indicatif et vous pouvez y apporter toutes les modifications que vous jugez utiles.

Si vous avez le logiciel de traitement de texte Word de Microsoft (ou le logiciel Open Office téléchargeable gratuitement < ici > ) utilisez les fichiers Word que vous pouvez modifier directement au moyen de votre traitement de texte. Nous vous proposons également les fichiers au format RTF lisible par la plupart des traitements de textes.

Les textes à supprimer ou personnaliser sont indiqués en rouge. Une fois les modifications faites et votre lettre terminée, sélectionnez l’ensemble du texte et remettez le en noir (commande Format/Police ou Format/Caractères).

Si vous n’arrivez pas à ouvrir les fichiers Word ou RTF, utilisez les fichiers pdf et récupérez le texte dans votre traitement de texte personnel par un copier/coller. Vous pouvez aussi imprimer ces documents et les utiliser comme modèle pour rédiger une lettre manuscrite.

Pour télécharger un modèle de lettre sur votre disque dur, cliquez sur l’un des liens ci-dessous avec le bouton droit de la souris. Dans le menu contextuel, choisir “Enregistrer la cible sous…”

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Lettre Word
Doublo Nuances 3D


Lettre RTF
Doublo Nuances 3D


Lettre Pdf
Doublo Nuances 3D

Modèle n° 1 : Lettre de réclamation (recommandée avec AR) auprès de votre agence
Souscription dans le cadre
d’un contrat NUANCES 3D

Votre document de souscription ressemble à ceci

Lettre Word
Doublo PEA


Lettre RTF
Doublo PEA


Lettre Pdf
Doublo PEA

Modèle n° 2 : Lettre de réclamation (recommandée avec AR) auprès de votre agence
Souscription dans le cadre
d’un PEA ou d’un compte titres nominatif

Votre document de souscription ressemble à ceci

Lettre Word
Doublo PEA


Lettre RTF
Doublo PEA


Lettre Pdf
Doublo PEA

Modèle n° 3 : Lettre de réclamation (recommandée avec AR) auprès de votre agence
Souscription dans le cadre
d’un PEA ou d’un compte titres nominatif

Vous n’avez pas retrouvé votre document de souscription, ou bien ce document n’est pas conforme car il ressemble à ceci, à ceci, ou à cela

Saisine du médiateur du Groupe des Caisses d’Épargne (pour mémoire)

NOUVEAU ET IMPORTANT : Après plusieurs mois de tentatives de conciliation avec le Médiateur des Caisses d’Épargne, nous vous déconseillons désormais de vous engager dans cette voie. C’est une perte de temps et cela n’aboutira à rien. Le médiateur est à la fois juge et partie. Il agit dans le seul intérêt de son employeur. C’est la conclusion que nous pouvons aujourd’hui retirer des réponses données aux nombreuses demandes de médiation, et dont certaines sont reproduites à la page Recours amiables. De plus, le médiateur montre maintenant une attitude suspicieuse et fort désobligeante envers les souscripteurs en invoquant des arguments spécieux : il vous accuse de mauvaise foi, il vous demande de prouver que vous n’étiez pas informés des risques alors que c’est à lui d’apporter la preuve du contraire, il affirme que le simple fait d’être titulaire d’un PEA vous propulse au rang d’investisseur averti, il vous fait aussi le reproche d’avoir recherché un rendement supérieur à celui de l’épargne traditionnelle alors que vous avez seulement cédé au démarchage intrusif d’un conseiller financier et aux exhortations immodérées des publicités tapageuses de la Caisse d’Épargne, etc. etc.

C’est pourquoi, si les démarches auprès de votre Caisse d’Épargne ne vous ont pas apporté gain de cause, il y a peu de chances pour que la saisine du médiateur du Groupe vous donne satisfaction. Nous vous conseillons par conséquent de sauter cette étape et de saisir directement le médiateur de l’AMF (Autorité des Marchés Financier).

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Lettre au médiateur
Word


Lettre au médiateur
RTF


Lettre au médiateur
Pdf

Lettre de demande de médiation du médiateur des Caisses d’Épargne (recommandée avec AR).

Nota : Cette lettre ne figure plus ici que pour mémoire. Nous vous conseillons maintenant de vous adresser directement au médiateur de l’AMF.

N'oubliez pas de joindre à votre courrier toutes les pièces utiles et notamment les copies des lettres que vous avez échangées avec votre Agence et/ou le Service Relations Clientèle de votre Caisse d'Épargne.

Si votre Caisse d’Épargne ne vous a pas répondu, adressez au médiateur la photocopie des avis de réception de vos lettres recommandées.

Envoyez le tout en lettre recommandée avec avis de réception à l’adresse suivante :

Monsieur le Médiateur du Groupe Caisse d'Épargne

TSA 10170

75665 Paris Cedex 14

Attention : Le médiateur n'acceptera pas votre dossier si les recours auprès de l'Agence et du Service Relations Clientèle n'ont pas été exercés par écrit ou encore si une procédure judiciaire est déjà engagée.

Médiateur de la Caisse d’Épargne. Lien Internet : http://www.caisse-epargne.fr/mediateur.aspx?sc=0

Charte de la Médiation. Lien Internet : http://www.caisse-epargne.fr/charte-mediation.aspx?sc=0

Saisine individuelle du médiateur de l’AMF

Attention : La procédure décrite ci-après concerne uniquement le cas des FCP souscrits dans un PEA ou un compte-titres nominatif. Dans le cas d’une assurance vie, voir ici..

Principe de la médiation :

Le fonctionnement du service de la médiation de l’AMF est décrit en détail sur le site de l’AMF. Un rapport de son activité est publié chaque année (voir le rapport 2007).

Madeleine Guidoni, médiateur de l'Autorité des marchés financiers a expliqué le rôle du service de la Médiation au cours de deux émissions diffusées les 11 et 12 juin 2008 sur France Info.

Le Service de la médiation de l'Autorité des marchés financiers remplit une double mission :

de réponse aux questions de tout intéressé portant sur le fonctionnement des marchés boursiers, sur le type d’information financière que doivent fournir les sociétés cotées, sur les règles applicables à la gestion pour compte de tiers, sur la transmission et la réception d’ordres de bourse ainsi que sur la tenue de compte-conservation de titres. Une permanence téléphonique est consacrée à ce service le mardi et le jeudi après midi de 14h00 à 16h00 au 01 53 45 64 64.

de résolution amiable des différends portés à sa connaissance. Le médiateur intervient dans l’hypothèse d’un conflit lorsque les parties concernées le saisissent pour régler le différend par voie de conciliation afin d’éviter une procédure judiciaire. Il n'est ni l'avocat des parties en conflit, ni leur juge.

Le médiateur n’est pas compétent en matière fiscale, d’assurance-vie et d’opérations bancaires (agios, prêts, découverts, etc.). De plus, le médiateur ne se prononce pas sur l’intérêt que présente un placement particulier. Son intervention ne peut être sollicitée lorsqu’un contrôle ou une enquête de l'AMF est en cours ou qu'une procédure judiciaire est engagée.

Encadrée par une charte, cette procédure est gratuite et elle nécessite, pour être mise en oeuvre et poursuivie, l’accord des deux parties. Le médiateur et les parties sont tenus à la plus stricte confidentialité

Le rôle du médiateur ne se limite pas à un rôle d’intermédiaire. Il procède à une analyse des faits au regard de la réglementation et de la pratique et instruit le dossier de manière contradictoire afin d’arriver à une solution amiable du litige.

Les démarches à accomplir :

Les réclamations doivent être adressées directement par chaque plaignant à l’adresse suivante :

Madame Madeleine Guidoni
Médiateur de l’AMF
17 place de la Bourse
75082 PARIS CEDEX 02

Standard téléphonique de l’AMF : 01 53 45 60 00

Cette règle s’applique même si les plaignants sont accompagnés par une association quelle qu’elle soit. L’envoi peut être fait en lettre simple. Le médiateur vous retournera une lettre d’accusé de réception.

Pour que la réclamation soit recevable, il est obligatoire qu’une démarche amiable au moins ait été tentée auprès de la Caisse d’Épargne, avec preuves à l’appui. Le recours systématique au médiateur du Groupe des Caisses d’Épargne n’est pas nécessaire. Chaque réclamation fera l’objet d’un examen attentif et d’un règlement individuel au cas par cas.

La démarche de médiation et la procédure judiciaire s’excluent mutuellement. Il en résulte que les souscripteurs qui se trouvent déjà engagés individuellement dans une procédure judiciaire perdent la possibilité de recourir à la médiation de l’AMF.

Chaque souscripteur mécontent doit adresser un dossier comportant :

• un exposé présentant les conditions dans lesquelles la souscription s’est réalisée et précisant l’origine des fonds, les objectifs de placement et l’expérience en matière d’investissement qu’il avait à l’époque ;

• la copie du bulletin de souscription, du dernier relevé de portefeuille ou notification du capital restitué à l’échéance, des échanges de correspondance avec la Caisse d’Epargne et de la documentation remise à l’occasion de la souscription (brochure commerciale, notice d’information) ;

• un exposé de sa demande d’indemnisation.

Il est possible que certains de ces documents ne soient plus en votre possession : soit qu’on ne vous les ait jamais remis, soit que vous ne les ayez pas conservés. Nous vous indiquons dans le modèle de lettre ci-après ce qu’il faut écrire en pareil cas.

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Lettre au Médiateur
de l’AMF (Word)


Lettre au Médiateur
de l’AMF (RTF)


Lettre au Médiateur
de l’AMF (Pdf)



Lettre de demande de médiation au médiateur de l’AMF (envoi en lettre ordinaire).

Les textes à personnaliser sont indiqués en rouge.

Bien évidemment, tous les termes de ce modèle sont des exemples de rédaction fournis à titre purement indicatif. Il vous appartient de les adapter de manière à exposer le plus exactement possible la réalité des faits.

Une fois les modifications faites et votre lettre terminée, sélectionnez l’ensemble du texte et remettez le en noir (commande Format/Police ou Format/Caractères).

L’envoi peut être fait à votre convenance en lettre ordinaire ou recommandée. L’AMF vous enverra un courrier d’accusé de réception. Cependant, la suspension de la prescription partant de la date de réception de votre demande de médiation, téléphonez et demandez confirmation de la réception si vous n’avez pas reçu ce courrier au bout de quinze jours.

Saisine individuelle du médiateur de l’ACAM

Attention : La procédure décrite ci-après concerne uniquement le cas des FCP souscrits dans le cadre d’une assurance-vie. Dans le cas d’un PEA ou d’un compte-titres nominatif, voir ici.

L’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles ( ACAM ) a pour mission de contrôler les entreprises d’assurance relevant du Code des assurances, les mutuelles relevant du Code de la mutualité, les institutions de prévoyance et les institutions de retraite supplémentaire relevant du Code de la sécurité sociale. Elle est à ce titre chargée de veiller à ce que les entités soumises à son contrôle respectent les dispositions législatives et réglementaires et les engagements contractuels qui les lient à leurs assurés ou adhérents.

En ce qui concerne les litiges individuels opposant un assuré à un assureur, le Département du droit du contrat et des relations avec les assurés (DDCRA) peut intervenir, notamment sur saisine d’assurés, auprès des organismes contrôlés, en cas de violation d’une disposition législative, réglementaire ou contractuelle, lorsque le litige est constitué (matérialisé par un échange de correspondance). Une permanence téléphonique est consacrée à ce service le lundi et le jeudi matin de 9h30 à 12h00 au 01 55 50 41 00.

Les démarches à accomplir :

Les réclamations doivent être adressées directement par chaque plaignant à l’adresse suivante :

ACAM - Département du droit du contrat
et des relations avec les assurés
61 rue Taitbout
75436 PARIS CEDEX 09

Standard téléphonique de l’ACAM : 01 55 50 41 41

L’envoi peut être fait en lettre simple. Le DDCRA vous retournera une lettre d’accusé de réception.

Pour que la réclamation soit recevable, il est obligatoire qu’une démarche amiable au moins ait été tentée auprès de la Caisse d’Épargne, avec preuves à l’appui. Chaque réclamation fera l’objet d’un examen et d’un règlement individuel au cas par cas.

La démarche de médiation et la procédure judiciaire s’excluent mutuellement. Il en résulte que les souscripteurs qui se trouvent déjà engagés individuellement dans une procédure judiciaire perdent la possibilité de recourir à la médiation de l’ACAM.

Chaque souscripteur mécontent doit adresser un dossier comportant :

• un exposé présentant les conditions dans lesquelles la souscription s’est réalisée et précisant l’origine des fonds, les objectifs de placement et l’expérience en matière d’investissement qu’il avait à l’époque ;

• la copie du contrat d’adhésion, de la lettre de confirmation d’adhésion, des conditions particulières, du dernier relevé de compte ou de la notification du capital restitué à l’échéance, des échanges de correspondance avec la Caisse d’Epargne et de la documentation remise à l’occasion de la souscription (brochure commerciale, notice d’information) ;

• un exposé de la demande d’indemnisation.

Il est possible que certains de ces documents ne soient plus en votre possession : soit qu’on ne vous les ait jamais remis, soit que vous ne les ayez pas conservés. Nous vous indiquons dans le modèle de lettre ci-après ce qu’il faut écrire en pareil cas.

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Lettre au Médiateur
de l’ACAM (Word)


Lettre au Médiateur
de l’ACAM (RTF)


Lettre au Médiateur
de l’ACAM (Pdf)



Lettre de demande de médiation au médiateur de l’ACAM (envoi en lettre ordinaire).

Les textes à personnaliser sont indiqués en rouge.

Bien évidemment, tous les termes de ce modèle sont des exemples de rédaction fournis à titre purement indicatif. Il vous appartient de les adapter de manière à exposer le plus exactement possible la réalité des faits.

Une fois les modifications faites et votre lettre terminée, sélectionnez l’ensemble du texte et remettez le en noir (commande Format/Police ou Format/Caractères).

L’envoi peut être fait à votre convenance en lettre ordinaire ou recommandée. L’ACAM vous enverra un courrier d’accusé de réception. Cependant, la suspension de la prescription partant de la date de réception de votre demande de médiation, téléphonez et demandez confirmation de la réception si vous n’avez pas reçu ce courrier au bout de quinze jours.

Évaluez le montant de votre préjudice

La méthode pour calculer le préjudice que vous avez subi (et l’indemnité que vous êtes en droit de demander à la Caisse d’Épargne) est décrite dans les deux formulaires ci-après (correspondant respectivement l’un au cas d’un PEA ou d’un compte titres, .l’autre au cas de l’assurance-vie).

Recherchez sur quel type de compte (Livret A, Codevi, PEL, PEP, livret B ou autre…) se trouvait l’argent que vous avez investi dans des parts de FCP Doubl’Ô Monde.

Recherchez le taux d’intérêt applicable dans le tableau des taux de rémunération des livrets réglementés < ici >.

Déterminez la somme que vous auriez récupérée (capital + intérêts) si vous aviez placé le montant de votre souscription pendant six ans à ce taux. Pour cela, utilisez le tableau de calcul Excel ci-après.

Nouveau : Le tableau suivant vous indique le rendement exact (pourcentage à appliquer à la somme investie au départ) d’un placement sur un livret A en tenant compte des périodes de validité de chaque FCP Doubl’Ô et des variations de taux du livret A:

Nom du FCP

Intérêts capitalisés
sur six ans
(taux du livret A)

Intérêt moyen annuel
sur six ans

Doubl’Ô

16,57%

2,59%

Doubl’Ô Monde

16,55%

2,59%

Doubl’Ô Monde 2

16,57%

2,59%

Doubl’Ô Monde 3

16,60%

2,60%

Doubl’Ô Monde 4

16,65%

2,60%

Doubl’Ô Monde 5

16,70%

2,61%

Par exemple, si vous avez placé 15 150 euros sur Doubl’Ô 5, la même somme vous aurait rapporté :

15 150 x 0,1670 = 2530,05 euros d’intérêts sur un livret A.

Tous les détails du calcul vous sont donnés < ici >.

Autre référence possible :
Vous pouvez vous baser sur le taux sans risque à la date de votre placement.
Ce taux sans risque, déterminé sur la base du marché obligataire et des emprunts d’État, est calculé et publié quotidiennement sur le site de Natixis à l’adresse : http://cib.natixis.com/misc/official_rate.aspx

Ce taux dépend de la durée du placement (il augmente avec la durée), mais il peut aussi varier notablement d’une journée à l’autre. Nous avons indiqué dans le tableau ci-après le taux sans risque à 5 ans (le plus proche des 6 années de durée de Doubl’Ô) à la date de lancement de chaque FCP et nous l’avons capitalisé sur six ans

FCP

Date

TSR
5 ans

Capitalisé sur 6 ans

Doubl’Ô

05/07/2001

4,73 %

31,96 %

Doubl’Ô Monde

08/11/2001

3,66 %

24,07 %

Doubl’Ô Monde 2

07/02/2002

4,46 %

29.93 %

Doubl’Ô Monde 3

28/02/2002

4,57 %

30,75 %

Doubl’Ô Monde 4

28/03/2002

4,90 %

33,25 %

Doubl’Ô Monde 5

25/04/2002

4,77 %

32,26 %

Ce taux est notablement supérieur à celui du Livret A. Ceci s’explique d’une part par le fait qu’il s’agit d’un taux directeur non directement accessible à l’investisseur privé, et d’autre part parce que l’argent n’est pas disponible pendant la durée de l’emprunt.

Dans le cas du règlement d’un litige, il peut néanmoins être pris comme référence. On constate en effet que l’intérêt capitalisé sur six ans varie entre 24,07% et 33,25%, ce qui est très inférieur aux 100% correspondant au doublement du capital.

Dans le cadre d’une négociation à l’amiable, il peut être convenu de retenir un pourcentage du taux sans risque.

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Formulaire de calcul
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Formulaire de calcul
(RTF)


Formulaire de calcul
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Formulaire de calcul du préjudice (cas d’un PEA ou d’un compte titres ordinaire)

Les chiffres indiqués sont des exemples pour la compréhension qu’il vous appartient de modifier.

Dans le cas d’un PEA ou d’un compte titres, vous achetez un certain nombre de parts. Le montant unitaire de chaque part est majoré des droits d’entrée à l’achat. Ainsi, un titre de 150 € vous est facturé 151,50 € pour la première version de Doubl’Ô (5 juillet 2001)-ou 153 € pour tous les autres (voir le récapitulatif ici). Le nombre de parts ne varie pas entre le début et la fin du placement.

On vous prélève chaque année sur votre compte courant des droits de garde qui vont diminuer la plus-value éventuelle ou augmenter la moins-value. Allez rechercher sur vos relevés le montant des droits de garde qui vous ont été prélevés chaque année durant six ans. Si votre portefeuille n’est constitué que de titres DoublÔ Monde, comptez ces droits en totalité. Si vos titres Doubl’Ô représentent un pourcentage de votre portefeuille, appliquez le même pourcentage à vos droits de garde.

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(Pdf)

Formulaire de calcul du préjudice (cas d’une assurance-vie Nuances 3D)

Les chiffres indiqués sont des exemples pour la compréhension qu’il vous appartient de modifier.

Dans le cas d’une assurance vie, vous investissez une certaine somme au départ. On vous prélève en frais de dossier un pourcentage de cette somme (en général 3% mais cela peut varier). Le reliquat divisé par la valeur initiale de la part (150 €) détermine le nombre de parts (avec un certain nombre de décimales) qui seront inscrites sur votre compte Nuances 3D (voir exemple de contrat).

On vous prélève ensuite chaque année 0,7% de frais de gestion. Ces frais sont déduits du nombre de parts que vous avez en portefeuille. Le nombre de parts que vous possédez diminue au fur et à mesure que le temps passe. Ainsi, un client qui aurait investi 100 parts à la souscription, se retrouve six ans plus tard avec seulement 95,87 parts. La valeur du portefeuille est alors égale au nombre de parts restantes multiplié par le cours de la part à l’échéance du FCP.

Calcul d’intérêts
xls 37 Ko

Ce fichier Excel vous permet de calculer la rémunération d’un placement à taux fixe en fonction du taux d’intérêt et de la durée en années (intérêts capitalisés une fois par an)

Inversement, à partir du rendement global au bout d’un certain nombre d’années, il vous permet de trouver le taux d’intérêt annuel.
Vous pouvez faire le calcul avec des paramètres personnalisés en entrant vos données dans les cases jaunes.

Le tableau de gauche vous indique le total de la somme récupérée en fonction du montant investi saisi dans la case jaune. Vous pouvez ainsi savoir exactement combien votre investissement vous aurait rapporté si vous aviez laissé cette somme sur un livret A, un Plan d’Épargne Logement, un Plan d’Épargne Populaire, etc.

Le tableau de droite vous indique le coefficient multiplicateur en fonction du taux et de la durée.

On s’aperçoit ainsi que le doublement en six ans (chercher un coefficient proche de 2 dans la colonne 6 ans) correspond à un taux d’intérêt annuel de 12,25%.

Si la Caisse d’Épargne vous propose par exemple un dédommagement global de 11% de la somme initiale (coefficient de 1,11), Cela revient à un taux d’intérêt d’environ 1,75% par an sur 6 années.

Taux des livrets d’épargne réglementés

Ce tableau vous indique l’historique de l’évolution des taux de rémunération des livrets réglementés (livret A, livret d’épargne populaire, livret d’épargne entreprise, compte épargne logement, plan épargne logement) depuis 1986.

Source cBanque.com : http://www.cbanque.com/placement/taux_livreta.php

 

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